Boris Foucaud Formateur

Communication publique et collectivités

communication publique

En 2017, les administrés considèrent les informations de leurs collectivités territoriales comme faisant partie intégrante de leur quotidien. Tous les médias ne connaissent pourtant pas le même succès. Ceux ayant la plus grande part de voix globale sont les magazines municipaux et le site internet institutionnel. Cependant, la communication publique change de cap à l’ère de l’omnicanal.

Des objectifs de communication publique bien identifiés

La communication publique territoriale se donne pour missions :

Or, si les moyens utilisés pénètrent dans les pratiques courantes, la couverture de l’information n’est pas toujours jugée comme satisfaisante.

 

Pour autant, si les outils se diversifient – amenant à une certaine complexité de gestion, de coordination et exigeant dès lors une véritable stratégie de communication, il s’avère que toutes les actualités ne possèdent pas la même couverture.

Les habitants demandent dès lors une communication plus efficace concernant la dépense publique, les impôts, le budget ainsi que les coûts des services publics.

De la même manière, ils ont du mal à comprendre le fonctionnement des collectivités et du « mille-feuille institutionnel ». Enfin, les Français demandent de l’information sur les projets des collectivités et sur les choix de leurs élus. Ils souhaitent y être associés. Ils ont le sentiment que les élus sont inaccessibles et éloignés de leurs préoccupations.

D’autre part, l’omnicanal développé par l’utilisation nomade d’internet renforce la nécessité d’une communication publique adaptée aux administrés. Or, cette nouvelle donne est encore mal maîtrisée par les directions de la communication, faute de demande politique prioritaire de la part d’élus souvent mal informés sur le sujet. C’est pourquoi la demande en information sur le sujet d’une stratégie cohérente de communication est de plus en plus pressante.

Enjeu 2017 de la communication publique : réintroduire de l’interaction et expliquer l’action des élus…

Le numérique : des outils à (ré)investir

Les Français considèrent le numérique comme un outil irremplaçable concernant les téléprocédures et autres services en ligne. Ils consultent d’ailleurs couramment les sites internet pour les sorties, actualités culturelles ou actualités factuelles.

Mais internet n’est pour l’heure ni un instrument de débat ni un outil de dialogue avec l’institution. Il n’est pas considéré – ni souvent proposé – comme un instrument de participation ni comme un support d’information sur les politiques publiques.

Nous noterons que la presse territoriale ne rend pas non plus souvent compte des choix des élus en politique publique (voir le Prix de la presse territoriale du Cap’Com).

La nécessité d’une stratégie omnicanal et interactive user centric

Les nouveaux médias numériques s’installent pourtant solidement dans la vie des Français, et les collectivités suivent le mouvement concernant les sites internet, les blogs et les réseaux sociaux. Pour autant, ces nouveaux médias ne détrônent pas les traditionnels journaux territoriaux, affichages urbains et autres réunions publiques.

Les pratiques d’information des habitants sont diverses et les collectivités ont obligation de s’adresser à tous : la diversification des outils est donc une tendance à long terme.

Nous aborderons dans un prochain article les stratégies publiques possibles en matière d’approche user centric.

… Mais une communication publique jugée de plus en plus satisfaisante !

Plus rassurant, la communication territoriale connaît une progression de qualité croissante en même temps qu’une réelle professionnalisation.

En savoir plus…

Sources : Cap’Com, baromètre de la communication locale

 

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